Composée pour Sainte Cécile, patronne des musiciens, cette brève pièce est destinée à la procession d’entrée du clergé au début de l’office.
Elle rassemble six cuivres et un orgue, lesquels sont répartis en trois groupes clairement spatialisés dans l’église.
Placés dans le transept, deux solistes (trompette et trombone) dialoguent avec le quatuor leur faisant face ;
l’orgue intervient en ponctuation de sorte à ce que l’auditeur soit de part et d’autres entouré de musique.
Lumineuse et solennelle, l’oeuvre se fait écho à la légende qui dit qu’au moment de l’exécution de Sainte Cécile, malgré les nombreux coups destinés à sa mort,
la martyre continue de chanter.
La transposition en musique fait sonner les accents fortissimo de l’orgue tandis que les instrumentistes poursuivent leur ritournelle
que seul le Kyrie de la messe semble pouvoir interrompre.